LE 25 FÉVRIER 2015 LE POUVOIR DES MOTS SAVIEZVOUS








Le pouvoir des mots et des images

LE 25 FÉVRIER 2015 LE POUVOIR DES MOTS SAVIEZVOUS

Le 25 février 2015

Le pouvoir des mots


Saviez-vous que les mots que nous utilisons ont beaucoup de pouvoir sur les attitudes et les comportements que nous adoptons vis-à-vis les personnes handicapées?


Il est vrai que notre vocabulaire a évolué à mesure que les personnes handicapées accèdent à une plus grande égalité, à une plus grande autonomie et à plus grande participation à la société. Cependant il reste encore du travail à faire dans ce sens.


Pour les personnes qui vivent avec un handicap, les obstacles ne sont pas que physiques. Les paroles que nous utilisons sont souvent à l’origine des principaux obstacles et préjugés auxquels elles doivent faire face .Les mots peuvent être aussi des attaques à leur intégrité et à leur dignité.


Les expressions telles que « souffre de », « est atteint de », « est frappé de », donnent à penser que les personnes doivent être traitées différemment des autres ou exclues des activités offertes à tous.


L’utilisation de tels mots nous amène à les percevoir comme malades ou pire, dangereux; nous développons ainsi des attitudes négatives de pitié, de protection; de méfiance ou d’exclusion.


Les termes « déficience », « incapacité » et « handicap » n’ont pas la même signification.


Une déficience (visuelle, auditive, motrice, intellectuelle, langagière) est une altération légère, modérée ou considérable au système organique.


Une incapacité constitue une limitation fonctionnelle, une réduction de la capacité d’un individu d’accomplir certaines activités.


Un handicap est un obstacle relié à l’environnement ou aux attitudes qui ont pour effet d’empêcher une personne de prendre pleinement sa place dans la société.


Ne confondez donc pas la personne avec sa déficience. Elle est d’abord et avant tout une personne. Dites « une personne ayant une déficience » une personne handicapée plutôt que « un handicapé » ou « l’handicapé ».


Lorsque nous percevons les personnes comme tout le monde, sans toutefois nier ou négliger la spécificité de chacun, nous développons des attitudes de respect et de dignité.


Elles attendent de la vie les mêmes choses que vous.

Pauline Couture

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